Dans ma ville, on traîne

Dans ma ville, on traîne

OrelSan

Morceau dédié à la ville dont Orelsan est originaire, Caen, dans lequel il raconte son quotidien d'adolescent puis d'étudiant et ses péripéties.

Un morceau qui nous rappelle ainsi “Dans la place pour être”, issu du premier album de Casseurs Flowters, où Orel & Gringe parlent de leur ville respectives, c'est-à-dire Caen et Cergy pour Gringe.

À travers cette chanson Orelsan fait plus qu'une chanson à l'ode de sa ville, il peint l'organisation d'une ville type en France. On a l'organisation propre à l'histoire et aux erreurs de la France. Le tableau qu'il fait de Caen est au final assez nuancé, avec d'une face les lieux qui sont des erreurs comme les pavillons du périurbain ou les grands ensembles des banlieues (où là on pourrait dire qu'il “dénonce”) et de l'autre face les souvenirs qui tapissent ces lieux que dans le fond il devrait détester mais qui dans la forme font partis des plus grands souvenirs de sa vie. C'est en fait une mise sur papier très fine du sentiment qu'à tout individu avec la ville qu'il a le plus côtoyé. En dehors des personnes ayant eu des traumatismes liés à leur lieu “d'origine”, on peut tous dire qu'on a un lien fort et inexplicable à des endroits qui finalement peuvent ne plus correspondre à qui l'on est et ce que l'on pense.