Tyler Durden
Brav
https://www.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=_7hZ-Q5ZXbw&app=desktop
Tyler Durden est l'un des personnages principaux du livre “Fight Club” de Chuck Palahniuk (1996) et de son adaptation cinématographique par David Fincher (1999). Il est joué par Brad Pitt dans le film.
https://www.youtube.com/watch?v=sn8n26TbgEE
#Attention spoiler
Il est préférable d'avoir connaissance de l'histoire si vous ne voulez pas vous faire dévoiler le dénouement de l'intrigue.
Le final du récit est particulièrement inattendu, on pourrait le qualifier de “hareng rouge”, c'est à dire le procédé qui en vertu d'une scène, pousse le spectateur à changer brusquement sa compréhension de l'histoire. En effet, en regardant Fight Club une seconde fois, vous n'aurez jamais la même vision du déroulement de l'histoire.
Dans Fight Club, le narrateur (joué par Edward Norton) rencontre lors d'un voyage en avion un certain Tyler Durden, un marchand de savon charismatique.
Peu à peu, le narrateur découvre une nouvelle façon de vivre et de voir les choses. Il faut souligner qu'avant sa rencontre avec Durden, le narrateur mène une vie pathétique sans grand intérêt. Suite à l'explosion de son appartement, il revoit Tyler, ce dernier l'influence considérablement de part notamment sa vision du consumérisme et ils fondent alors ensemble le Fight Club, qui marquera un changement radical dans la vie du narrateur. Tyler le pousse à s'affranchir des règles sociales, le narrateur se marginalise alors et se coupe alors du monde extérieur mais s'en moque.
Le dénouement s’opère quand, suite au départ soudain de Tyler, le narrateur après l'avoir recherché, se rend compte qu'il est lui même Tyler Durden.
Dans cette vidéo, on a supprimé Durden de la scène où ce dernier et le narrateur commencent à se battre ensemble :
Brav se base alors sur cette bipolarité, qu'il reflète très bien dans le clip à travers la scène de l'appareil photo notamment.
Un autre aspect du film qu'il faut souligner est l'aspect anti-consumérisme de Durden dont le projet final est de détruire des immeubles qui hébergent des sociétés financières. Cet aspect dénonçant la société de consommation et le monopole du monde actuel par les grandes puissances financières capitalistes est dénoncé par Brav' dans le texte.
On ose dire qu'on se sent mal dans nos pompes à 1000 balles
L'avenir n'appartient pas à ceux qui vont se lever tôt, mais au ceux qui ont le veto
L’État nous pisse dessus, les médias disent qu'il pleut
Ce n'est pas la première fois que Brav' rend hommage à Fight Club travers son art. En effet, dans “24”, sous le groupe Bouchées Doubles, l'introduction du titre est une tirade de Tyler Durden. On peut aussi faire référence à son freestyle Brav'itude, où dans sa voiture ses multiples personnalités occupent les sièges du véhicules.