Les deux rappeurs font un parallèle entre la violence qui, dans les quartiers, exprime le ras-le-bol d'une partie de la population, et le vote, mode d'expression plus institutionnel, mais qui montre leur adhésion à des idées (ou leur opposition à une certaine vision de la France).

Pour eux, le bulletin de vote est considéré comme une arme, qui les fait exister dans le jeu électoral et oblige donc les candidats à prendre en compte leurs revendications. Ils continuent de clamer qu'ils “baisent l'État”, mais choisissent de le combattre avec ses propres armes (et parfois des rimes ambiguës, qui continuent de légitimer certaines formes de violence physique).